Il n’y a aucune différence mais des différends.

Si la foi devait se résumer en l’attente d’une certitude,

Oui alors la foi se base sur des promesses faites aux cœurs.

Mais si la seule foi consistait à croire sans œuvre,

Ou croire qu’il faille aller d’un côté ou de l’autre,

Ce serait parcourir un chemin où l’on se vautre,

juché plus de serpents que de couleuvres.

Ce serait le paradis des estropiés et des grandes misères,

Un paradis pour ceux affamés qui ont traversé les mers,

Pas ceux qui savaient et qui ont espéré le pardon,

Mais là encore si la magie est tolérée il faudra savoir dire non.

Si la différence entre le chemin droit et l’autre est mince comme un fil,

Sachez qu’il faut pour cela un instrument de mesure si complexe,

Que votre conscience en la voyant ne vous laisserait aucun défi possible,

Et les raisons comme les contradictions tout aussi perplexes.

Alors il vous faudrait être dans le monde, du monde et pour le monde,

Mais cela vous est comme à moi difficile qu’il n’y ait pas des paradis et non qu’un seul,

Et quel dommage que cela ne nous laisse qu’aveugle tantôt d’un œil,

Tantôt de son voisin qui lui en dit tant parce qu’il est en deuil.

Y-a-t-il un paradis pour les ennemis ?

Qui nous laisse l’éternité uniquement pour nous réconcilier ?

Un qui est haut en société et l’autre qui ne cesse d’être écrasé ?

Est-ce cela un des paradis si l’un a tort et l’autre de bonnes raisons ?

Le riche doit-il tout perdre et le pauvre n’avoir plus que des mots ?

15 h 34 min. en ce lundi 23 août 2021, au « AI SUSHI », au n°27 de la « Grand’rue », 24100 Bergerac, publié sur un de mes trois blogs.