Si on ne se mélange pas.

Point tendancieux et douloureux,

Les religions se mélangent mal.

Le mot est dit mais reste frileux,

Les athées y ont même part égale.

Mais tout ceci manque un peu d’exégèse,

Car même le christianisme s’y contredit,

Ne pouvant justifier les agneaux de synthèse,

Et la mort devenue banalité à l’égard de la vie.

Mais alors comment peut-on partant de cet angle morose,

Arpenter les arguments favorables au Seigneur,

Et même dire que Dieu est bon au-delà de toutes les proses,

Et souhaite que toute communauté soit meilleure.

Sans donner des explications issues des prières,

Ni imposer les certitudes à l’égard de celles-ci,

Dans de multiples détails des généralités ont ouvert

Aux gens pieux une promiscuité proche de l’Esprit.

Dire qu’il faille se jeter corps et âme dans l’inconnu ou chez l’ennemi,

Est ici l’exemple idéal pour décrire l’incongruité de vouloir se mêler absolument.

Et dois-je aussi me demander si ma nature propre peu ou prou se contredit,

Ou si tout le brassage génétique qui m’a façonné me voue à un seul culte inexorablement.

Suis-je fais et bâti pour faire du sport si mon ossature est celle d’un bureaucrate,

Ou serais-je intéressé par des conversations traitant de sujets nécessitant d’être croate ?

Les guerriers en religion se sont rendus à l’évidence que certaines contrées leur faisaient face,

Et qu’il n’y avait pas qu’une manière d’aimer le Seigneur, et sûrement pas qu’une seule race.

Si on considère la presque seule barrière culturelle citée dans le Coran,

Hormis celles concernant les erreurs de traductions et les erreurs contextuelles inhérentes,

Le schisme, sans interpréter si c’est bien ou mal, car c’est là le fait que Dieu est grand,

Se situe entre la chasteté et la fornication et sous-entend la patience qui est tellement élégante.

Mais n’aimez-vous pas pour autant les histoires de menhirs ou la sagesse des moines,

N’avez-vous pas été touchés par les pouvoirs des shaolins ainsi que ceux de la science ?

Comprenez que nous ne vous poussons jamais à l’apostasie à moins que parmi nous quelqu’un fane,

Mais cherchons plus à étendre votre réalité, et à vous de toiser le mal pour garder la bienfaisance.

Taisen Deshimaru disait en substance que le zazen qu’il enseignait s’inscrivait dans le Temps,

Et que même si des soucoupes volantes survolaient le ciel, l’espace ou l’univers,

L’enseignement de Bouddha, l’homme au pays où la vache est un animal sacré, est-ce étonnant,

Nous dit que l’humain devrait continuer à méditer autant que sa conscience le lui suggère.

Tout cela nous amène à une importante conclusion

Que l’on dit être du paraitre, du bien-pensant en société,

Est au sens profond celui de représenter et faire bien-voir,

En étant longanime mais à tout le monde cela n’est donné.

Et lorsque vous calculez ou réfléchissez qu’il n’y a que cette possibilité,

Car l’autre est celle de la guerre, de la facilité ou de la chance par Cupidon,

Que tout cela n’a servi qu’en la meilleure des combines ayant existé,

Pour que matière et lumière ne connaisse ni un contre-sens, ni la dissociation.

14 h 45, « La Toscane », au n°81 rue neuve d’argenson, Bergerac, dimanche 1er septembre 2019.